S'il vous plaît,
L'actualité récente à mis en lumière une conjointe de... et on s’aperçoit bien vite qu'elle n'est absolument pas libre. Elle est journaliste ? Ah ben dommage, mais il va falloir l'oublier. Un tweet qui ne va pas dans le sens du parti de son conjoint ? Haro, lancez les chiens.
Elle n'est pas seule. Le compagnon de Mme Duflot a failli se faire lyncher après un tweet irrévérencieux sur le défilé du 14 juillet et la ministre en a fait cruellement les frais.
L'ex compagne de M. Montebourg en a fait l'amère expérience en mettant son métier de journaliste entre parenthèse et en étant l'objet d'une polémique stupide à propos du prix de ses lunettes.
Quelques décennies après la liberté "offerte" aux femmes d'exercer un métier sans l'approbation de leur maris, c'est l'opinion publique qui bride les libertés. Oh, bien sûr, le compagnon ou la compagne peut faire le métier qu'elle souhaite, sauf journaliste ou haut fonctionnaire, dans la mesure ou elle se tait. Travaille et tais toi, surtout ferme là !
Ça ne concerne pas que les ministres car beaucoup de Fonctions impliquent une grande réserve pour leur titulaire car ils portent en toutes circonstance, même en tout petit comité, la parole d'une institution et quand bien même ils voudraient simplement commander un café à une terrasse, il ne peuvent pas crier " Garçon, un petit noir bien serré s'il vous plais". Ce sera très probablement mal interprété.
Mais si c'est accepté par le principal concerné, pourquoi imposer, en 2014, cette pénitence au conjoint ?
Merci