Nous sommes vendredi et pour vous aider à vous détendre ce soir, voici de la musique qui aide à rêver, à se détendre les doigts de pieds, euuuuuhhhhhh, le cerveau surtout !!! mdr
J'adore les compositeurs des pays de l'Est, aussi je voulais vous faire découvrir (ou pas) Schéhérazade de Rimsky Korsakov, le début parait un peu brutal, mais cette pièce est un vrai délice de douceur (certains passages), de puissance aussi et de beauté pour qui sait écouter. Toutes ces belles variations de rythmes et mélodiques font de cette oeuvre, un hymne à la vie. C'est pour moi, la représentation de la vie en musique avec ses joies, ses peines, ses bonheurs, ses tristesses et aussi toute la vivacité, les douleurs....
Alors à vos casques, mesdames et messieurs......
https://www.youtube.com/watch?v=SQNymNaTr-Y
et pour votre culture personnelle !!!
"Shéhérazade est en quelque sorte à mi-chemin entre la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz (1830) et le poème symphonique composé par Franz Liszt en 1854. C'est une pièce en quatre mouvements où le grand public voit souvent deux thèmes principaux : celui de Schéhérazade (violon et harpe) et celui du sultan (cuivres). Ils subissent tous deux des transformations expressives à l'image du thème de la femme aimée chez Berlioz. C'est en cela que cette pièce conserve certains critères habituels de la suite.
Cependant, son argument (les contes des Mille et une nuits) est plus proche du poème symphonique, en ce sens qu'il est moins précis que celui de la Symphonie fantastique. Il sert ainsi l'ébauche du futur poème symphonique. À cela il faut ajouter que le compositeur s'est toujours insurgé à ce qu'on fasse une lecture habituelle de cette œuvre, en y voyant par exemple des personnages évoluer et agir clairement. C'est tout à fait l'inverse de la démarche de Vivaldi dans sa partition des Quatre Saisons accompagnée de quatrains poétiques évoquant précisément le programme de chaque mouvement, ou de ce que fera Prokofiev dans Pierre et le Loup, avec des instruments représentant des personnages par le biais de thèmes récurrents. Rimski-Korsakov écrit ainsi abruptement dans Chroniques de ma vie musicale :
« C'est en vain que l'on cherche des leitmotive toujours liés à telles images. Au contraire, dans la plupart des cas, tous ces semblants de leitmotive ne sont que des matériaux purement musicaux du développement symphonique. Ces motifs passent et se répandent à travers toutes les parties de l'œuvre, se faisant suite et s'entrelaçant. Apparaissant à chaque fois sous une lumière différente, dessinant à chaque fois des traits distincts et exprimant des situations nouvelles, ils correspondent chaque fois à des images et des tableaux différents. »
Et il est vrai que voir resurgir des fragments du thème du sultan dans le passage La Mer de la quatrième partie par exemple ne s'explique raisonnablement que si l'on sait cela : le compositeur élaborait ici une nouvelle forme de composition, s'inspirant d'un thème mais n'y restant pas de manière trop plaquée. Certes, le passage de la Mer et du Naufrage évoquent nettement une certaine furie, un déchaînement, mais le programme de la musique se borne à cela."
Je me régale à chaque écoute ......